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Ca m’aurait bien tenté, ce truc, mais il est un peu tard maintenant …
Non, il n’est pas trop tard. Je connais plein de gens qui ont commencé à ton âge et bien après.
Par contre il faut être motivé et habiter dans la bonne région, sinon ça n’a pas grand sens.
Fin du stock de pièces. ( Envoyé à Zepho ) L’aventure se termine pour le 1100 zéphyr qui ne restera pas dans ma mémoire. Bonne route à tous.
Je suis trop bonne pâte, j’ai rendu service
Nickel Du coup Flo a pu faire des vidéos ou des photos ?
Oui, mais ça n’a pas grand intérêt, surtout avec le soleil de face
Trois semaines passées dans le Vercors, et trois vols seulement, à cause de belles randos à faire, de bons restos à tester, de pleins de trucs à visiter, et d’une aérologie quelquefois inadaptée.
Le parapente, c’est la patience, il faut regarder la météo des sites de vols pour déterminer s’il y a une chance de voler, marcher pour accéder au déco, observer l’aérologie, prendre sa décision de décoller ou pas. Ca fait remuer les méninges à un point que mon neurone surchauffe pour prendre la bonne décision. Mais ça l’entretient !
Premier vol : une heure de montée à même la pente d’une piste de ski, c’est raide, pour 300 m de dénivelé.
Seul parapentiste, versant ouest ensoleillé, midi.
C’est la première fois que je suis confronté à la solitude sur un site que je ne connais pas, il va falloir prendre les bonnes décisions seul. C’est l’exercice de la journée
L’aérologie est bonne. Le vent bien orienté; La pente du déco vaste et accueillante.
Il faut décoller plein milieu de la piste et passer au dessus des arbres qui la borde à droite et à gauche
Le plan de vol est simplissime, prendre de la marge au relief et aux arbres, tester la masse d’air (qui ne porte pas), viser le terrain pour poser.
Flo assiste au déco et a le visuel sur l’ensemble du vol, atterro compris. C’est une question de sécurité, on ne sait jamais.4 mn de vol tranquille, avec un posé dans la diagonale du terrain, car la manche à air indique une absence totale de vent. Rien donc pour ralentir naturellement l’aéronef, il faut prendre le terrain sur sa plus grande longueur. Je pose « fleur » en plein centre.
Deuxième vol avec le fiston (chacun son parapente) :
On monte en télécabine, c’est plus facile, pour 550 m de dénivelé
Il y a du monde au déco orienté ouest, avec un vent météo faible du nord, mais il laisse la place sur le déco à un thermique qui remonte la pente de manière cyclique. On a tous les deux la même analyse, attendre et observer semble de rigueur. Et on papote en regardant les parapentes décoller un peu à l’arrache. Il faudra même aller aider un pauvre gars qui s’est foutu dans les arbustes, on sentait le truc venir.
Les voiles en l’air tiennent bien, et ça commence même à monter, certaines sont très haut. C’est le signe d’un vol qui s’annonce turbulent.
Arthur décolle 2 mn devant moi. Le lascar est expérimenté maintenant, il a choisi le bon moment et je le vois se faire aspirer, sa voile réduire visuellement.
A moi, sans appréhension, je sais qu’il va falloir réussir techniquement mon décollage. C’est parti, et pas vraiment au bon moment,( je n’ai pas encore le flair pour ça) je ne bénéficie pas du thermique comme le fiston. Donc direction atterro en zérotant un peu. Le terrain d’atterro est difficile, je le sais, bordé d’arbres hauts, en pente, avec possiblement de grosses turbulences. Ca ne loupe pas, mais j’ai bien appris certainement, car je pose « fleur » milieu de terrain, travers pente, avec soulagement. Merci mes moniteurs !Je préviens Arthur par radio que j’ai posé, il m’annonce qu’il est à 10 km, à 2600 m. Le salopiau !
10 mn de vol pour moi, 1h40mn pour lui, qui est revenu poser au déco, a fait une mini sieste, a redécollé une heure plus tard pour 50 mn de vol. Un jour, ce sera moi, je le sais, faut juste être patient et engranger de l’expérience.Troisième vol : montée en rando d’une heure et demie avec Flo, pour découvrir un troisième site.
400 m de dénivelé, 16h. Quelques voiles en l’air et au déco, situé en bord de falaise.
On voit clairement que les habitués grattent au relief pour trouver des ascendances. C’est un truc que je ne fais pas, trop dangereux si la voile ferme, on risque d’impacter le relief et de finir tristement dans les statistiques de la fédé.
Si je prend l’air, ce sera en m’écartant de la falaise, et tant pis si je ne trouve pas d’ascendances pour faire durer le vol, ça fera 6 mn et basta, l’essentiel, c’est de poser et de boire l’apéro le soir.
Arrivée au déco. Certains s’y prennent bien, d’autres très mal, j’ai l’habitude maintenant de voir ce triste spectacle dangereux, c’est monnaie courante au PDD.
J’estime qu’il est trop tôt pour décoller, dans le sens où je pense que la masse d’air portera mieux en fin d’après-midi. En tout cas pour le moment, rares sont ceux qui arrivent à s’extraire vers le haut.
J’ai bien sûr, avant de monter, passé un peu de temps sur le terrain d’atterrissage qui ne pose aucun souci particulier. Juste des barbelés à l’entrée qui ne devraient pas poser de problème tant il sera facile de passer au dessus.Mon plan de vol est différent de ce que je vois en l’air. Perso, je m’écarte et cherche les ascendances au dessus de la plaine. Et ça marche ! Je remonte plus haut que le déco, je fais mes arabesques en profitant du paysage, et je vais poser encore une fois « fleur », plein centre, après 20 mn de vol enthousiasmant.
Trois vols sur des sites nouveaux, trois décos impeccables, trois atterros nickel. J’ai tout lieu d’être très satisfait de ma formation.
34 mn de vol en 3 semaines, cela peut sembler frustrant, mais ce n’est pas le cas. C’est une pleine réussite.Vos
conneriessuggestions pertinentes me font cogiter.
J’attends d’avoir mes selles spéciales pour peaufinerBadass ! Oh ben alors, comment y cause, lui !
C’est n’importe quoi badass !
Je m’insurge devant ce mot qui vaporise une ambiance de masculinité dont Mymie est totalement éloignéeAu féminin, ça prend un « e », badasse !
Ce qui est vrai, c’est que chacun de nous ne peut évaluer son niveau de connerie que grâce à l’intelligence dont la nature l’a pourvu que ça dure.
3 sur 4 qui ont l’air bien, c’est déjà pas mal.
A voir aussi l’état des soupapes. Sur ma 850GSG, une des soupapes d’échappement ressemblait à une girolle bien mûre. Le jeu était bon, mais pas d’étanchéité possible
Il faut donc ouvrir pour savoir et évaluer le coût de réparation.
Sinon, j’ai un moteur de 11 en rabe …
