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Promenade matinale a la recherche d’un gîte nuraghique qu’on n’a jamais trouvé, tel Monsieur Vincent dans les envahisseurs . Il est vrai que si la voie n’était pas sans issue , nos motos ne le concevaient pas ainsi :
Entre les murs L’habitat urbain . Fume , c’est du Nuraghe . La tête dans le Nuraghe Nuraghe , vue d’en haut Nuraghe vu d’en bas Nous sommes partis hier matin de Gonnesa à destination d’Orgosolo située à 250 km au Nord Est en comptant les détours. Au programmes la visite de Nuraghes encore bien formés . La première cible se situait a mi route , à Barumini . Il faut bien dire que la route qui mène de Gonnesa à Barumini n’a rien d’exceptionnel tant dans son tracé que son revêtement ni même les paysages qu’elle donne à voir . Su Nuraxi di Barumini est en tout point la porte d’entrée de cette journée de transition , tant pour l’attrait de la montagne environnante que pour le Nuraghe qu’elle donne à voir .
Information au lecteur : Va s’ensuivre une explication du Nuraghes qui risque de nuire à votre état de vigilance, surtout si vous venez de manger et boire comme il convient en période de canicule . Je conseille donc aux personnes sensibles d’abandonner ici ce récit et de reprendre le cours normal de leur état de veille au moment où vous discernerez ce qu’on appelle communément des » images » .
…/ … Donc , pour les plus curieux , avant d’attaquer la visite , il est essentiel de comprendre succintement ce qu’on appelle les Nuraghes : c’est à la fois le nom d’un peuple , sa civilisation et son habitat . Le peuple habitait la Sardaigne entre le Xème siècle avant JC ( pas Jean Claude …, l’autre ) et grosso modo 1500 ans avant JC ( le même) . Il avait ( pas JC , le peuple ) constitué une civilisation collectiviste basée sur le stockage commun des récoltes de céréales. Pour ce faire , il avait construit des silos à grains pouvant atteindre plusieurs fois dix mètres de haut ( il pouvait empiler les uns sur les autres des silos d’une dizaine de mètres) . Les murs étaient constitués de blocs de pierres assemblées à sec ( sans mortier ) ; il pouvait faire plusieurs mètres d’épaisseurs et étaient parcourus dans cette épaisseur de galeries et d’escaliers qui permettaient aux Nuraghes ( le peuple … C’ est le meme nom pour tout ) de vivre au pied des silos , de les défendre grâce à des meurtrières et de surveiller les alentours en montant au sommet . Pour compléter cette installation collective , chacun construisait au pourtour , des habitations familiales, rondes également , et desservies pour des ruelle étroites qui compliquaient grandement l’accès des silos aux ennemis potentiels . Chaque habitat disposait d’un foyer pour le feu et d’un réserve d’eau . Chaque communauté était dirigée par un roi . Les Nuraghes étaient polythéistes , ne crachaient pas sur un petit sacrifice humain chaque fois qu’il pleuvait trop , ou pas assez , donc chaque fois que les récoltes étaient en danger . Ça permettait également de faire passer l’envie d’envahir chaque fois qu’un envahisseur se faisait gauler le glaive à la main.
La civilisation Nuraghe a décliné lentement sans que la cause soit clairement établie . Ni envahisseur fracassant ,ni remplacement de civilisation tonitruant , ni même la semaine de trente cinq heures et la retraite à 60 ans n’ont eu raison de cette société forte et globalement paisible . Pas plus d’ennemi sur puissant que d’épidémie de chicoungounia (Orth ?) . Les causes sont multi factorielles , y compris un changement micro climatique ; c’est ce qu’affirment les chercheurs ( quand ils ne savent plus où chercher ).
Ainsi va la vie du Nuraghe clairsemé sur la majeur partie de son pays à cause de l’effondrement de l’anticyclone des Açores en attendant une dépression venue du Nord Ouest qui l’a rafraîchi sérieusement en le faisant rentrer dans les normales saisonnières…
…
Rencontre par hasard , sur le bord du quai du ferry , nous avons ramené dans notre garçonnière , suite à une rupture de sangle , un ravaudeur de sac , charge ancestrale en Sardaigne transmise de père en fils jusqu’à la remise en cause du genre récemment.
Et en plus , il prend bien la lumière.
Je préfère voir Steph grand perdant d’un concours photo fallacieux qu’en train de chercher son levier de frein dans la broussaille en plein virage
Nous ne sommes pas au bout de notre périple… Gardons nous
de négliger l’impensable .
En attendant Gégé prend bien la lumière également
Allez , une dernière
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