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La Mandello, ça doit être un tout autre folklore… tu nous donneras des nouvelles, hein?
ZephO, je vais retourner voir ton post T120, merci.
Paolo, ici aussi, les concess. sont rares. Une des raisons de l’achat est que l’entretien (une fois la garantie passée) ne me fais pas peur: soupapes encore plus accessibles que sur ma Suz DR650, vidanges finger in the nose, reste à voir pour l’électronique…
Merci André,
Pour les premières impressions, après 400 kil. et en rodage jusqu’à 4500 t/min (plutôt 4000 pour ces premiers tours de roue).
Même à ces régimes, le moteur est très plein – c’est son point fort – et on ne souffre pas trop de l’étroitesse de la bande autorisée vu que la boîte est bien étagée: 2e dans les zigouigouis et zones 30 km/h, 3e en localité 50 kil., 4e en localité 60 km, 5e sur la route et 6e pour un petit bout d’autoroute. Faut juste changer souvent de rapport et bien décomposer pour éviter les « clonks ».
Grâce à la poignée de gaz, à la gestion électronique voire à la centrale inertielle, le moteur est aussi beaucoup plus civilisé qu’autrefois, il tourne plus rond, peu d’à-coups, pas de creux notable entre 2500 et 4000 t/min (dont se plaignaient les proprios des modèles précédents) et pas de réaction sur la tenue de cap en cas de changement de régime en virage. Ça, ça change de la V7 750 de 2014 qui tombait dans les épingles en descente: fallait garder un filet de gaz et maîtriser la vitesse au frein arrière.
Côté chassis, c’est devenu un vélo aussi bien par rapport à mon ancienne V7 que par rapport à la Zephyr: pas d’effort pour l’inscrire en virage et ensuite, elle garde très bien la trajectoire. La fourche inversée y est sûrement pour qqch. Aux allures pratiquées jusque-là, les amortos arrières font aussi bien le job mais la moto est un peu tapecul. Je demande encore à voir avant de toucher aux réglages. Bref, une moto encore plus facile que la Zephyr que je trouvais déjà très docile.
Côté freinage, avec les doubles Brembo radiaux, ça plante bien, au besoin – et content d’avoir l’ABS. Pour le moment, j’ai utilisé seulement le mode « Strada », pas touché encore au « Pioggia » ou « Sport » (j’ai configure l’affichage en italien, molto facile da fare communque). Les pneus Michelin Road Classic (100 x 18 et 150 x 17) semblent convenables.
Pour l’ergonomie: la moto est petite, plus que la Zephyr, avec une selle à 78 cm, dont super bas pour une asperge d’1 m. 84, les repose-pieds sont plus avancés donc j’ai les genoux beaucoup moins repliés. Néanmoins je peux conduire avec les coussinets (derrière les orteils) sur les repose-pieds. Bref, c’est assez reposant. Seul point noir, j’ai les genoux contre les arrêtes, et non dans les creux du réservoir, à moins de me reculer sur la selle jusqu’au rebord, vers la sangle. Mais là, j’ai les bras un peu tendus – faudra peut-être basculer un peu le guidon vers l’arrière.
Côté pratique, c’est service minimum. Espace passager très court, pas de poignée à part la sangle. Emplacement minuscule sous la selle (2 paquets de clopes). Outillage: une clé à ergots et une clé 6-pans Ikea. Pas de crochet pour des bagages… Mais le réservoir est très beau, avec des formes anguleuses comme sur les sportives des années 70, et il contient 21 litres sans en avoir l’air. Conso en rodage: 4,5 l/100.
Et un mot sur les rétros en bout de guidon. Comme Feelooz, ça ne me plaisait pas du tout, je trouvais que ça faisait hipster et j’envisageais de les remplacer. A l’usage, je suis convaincu: ils ne vibrent pas et très bonne visibilité. Comme beaucoup d’autres éléments sur la moto, les tiges sont très soignées et contribuent au coté premium de la marque: toutes les finitions sont top.
Ou une petite cale de bois par ci par là, j’ai toujours trouvé chic le bois sur les motos ….
Surtout la ronce de noyer autour du tableau de bord.
J’ai aussi pensé à un vaporloque – elle avait passé l’après-midi au soleil. Merci pour le tuyau.
Mais revenons à ces attachantes Guzzi et à leurs attrayantes cavalières
Grosse difficulté à démarrer, avec le choke puis sans, sans gaz puis avec un peu, et la batterie qui commençait à faiblir… finalement on s’est mis à deux: j’actionnais le démarreur et donnais un peu de gaz dès que le moteur avait l’air de partir pendant que le camarade mettait un poil de choke. Faut dire que la réunion se déroulait en bas d’un chemin de terre à 10%… on aurait pas été trop de 30 pour remonter le bestiau sur la route.
Ca m’est déjà arrivé par grosse chaleur devant un passage à niveau interminable où j’avais été assez con pour arrêter le moteur: toujours très agréable de voir la mine narquoise des automobilistes bien au frais avec leur clim.
La Moto Guzzi fait son chemin… surtout depuis que la Zeph m’a bien em… dimanche après la broche devant une trentaine de potes hilares
Quant je vois le job pour le jeu aux soupapes sur les Zephyr et autres 4 pattes, je me dis que je vais passer à la Moto Guzzi V7. Là je sais faire et ce sera un joli défi pour la retraite…
C’est normal le platra de joint déposée en guise de joint de cache AAC ?
Çà m’a aussi paru bizarre ou pour le moins généreusement crépi… comme dit plus haut, cette Zeph a l’air d’avoir bien vécu
Sympa, l’Hidalgo, mais sa Zeph est vraiment fatiguée…
Voilà la 1ère partie de la vidéo (en espagnol): https://www.youtube.com/watch?v=GBIN1gbF1kc
À 80km/h le moteur ronronne à 3000tr/min (comme la Z900RS). Donc c’est un moteur qui tourne pas trop vite ( la v-strom 6500 tourne 500 tr/min plus vite).
Grazie Paolo
Ce que j’aimerai bien savoir, c’est comment se comporte la v7 850 avec ses 6 vitesses sur nationale et autoroute, c’est-à-dire quel est le régime moteur à 110 et 130 km/h. Ma V7 750 5 vitesses tournait déjà vite à ces allures, et ça n’incitait pas à prolonger l’exercice – elle n’était pas faite pour, mais quand même.
C’est une des raisons pour lesquelles je suis passé à la Zeph – qui tourne aussi un peu vite sur l’autoroute mais avec des cylindres deux fois plus petits.
D’avance merci à Feelooz et autres possesseurs de V7 850.
Merci, super essai, ça fait envie. Le comparo Sport – Special de 2024 est très instructif…
J’ai eu une V7 750 Special dans les années 2015. A l’époque, c’était 5 vitesses, 34 kW et pas d’abesse mais la robe – bleue – était superbe et j’ai adoré le moulin, même s’il manquait un peu d’allonge d’allonge. C’était aussi un super tape-cul sur les petites routes.
Les Guzzi me font toujours de l’oeil mais quel dommage que les V7 850 n’aient désormais plus qu’un seul compteur, noir mat de surcroît et que les chromes soient en voie disparition. Mais le sommet de l’horreur reste le feu arrière, espèce de petit machin en plastoc moulé avec le garde-boue. Là, y’a du job en vue.
Si je devais lâcher la Zeph pour une raison ou pour une autre, sûr que je regarderai du côté des Guzz. J’ai toujours trouvé que c’était le moteur moto le plus intelligent du monde: architecture en V pour le couple et l’équilibrage, cylindres bien refroidis, culasses accessibles pour régler les soupapes (mais pas aussi exposées que sur les Béhèmes), embrayage à sec qui ne contamine pas l’huile moteur, transmission par cardan (= arrière bien propre), y veut quoi de plus, le papy?
Bon, les Stelvio et Mandello sont pas mal aussi mais c’est une autre catégorie…
Ma jauge était naze depuis des années. J’ai surveillé les annonces et commandé une d’occase à Hambourg. Malheureusement, elle marchait pas. Lorsque je l’ai ouverte, j’ai vu qu’elle encrassée au-delà de toute espoir, comme celle d’origine.
Finalement, j’en ai trouvé une neuve, dans son emballage d’origine, sur ebay, pour une centaine d’euros. Grand moment de solitude au moment du montage: le flotteur vers l’avant ou vers l’arrière
Finalement, vers l’arrière et depuis, ça marche.
Comme prévu, la précision n’est pas fantastique. Mais ça m’énervait d’entendre « Belle moto mais ta jauge, elle marche pas… »
Merci pour le retour d’expérience. Juste pour info, elle a combien de kil. ta « vieille Zeph »
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